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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

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Séance le vendredi 7 juillet à 14h, en présence de la réalisatrice Alice Diop. La rencontre sera animée par Oriane Jeancourt Galignani, rédactrice en chef de la revue transfuge.

LA PERMANENCE

Alice DIOP - France 2016 1h37 -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LA PERMANENCEC’est en enquêtant pour le magazine « Égaux mais pas trop » (pour la chaîne LCP-Assemblée nationale) sur les dispositifs d’accès aux soins destinés aux plus démunis, qu’Alice Diop a découvert en 2013 la permanence du Docteur Geeraert. Dans un bureau exigu, défraîchi, perdu au bout d’un couloir de l’hôpital Avicenne, à Bobigny, ce médecin généraliste reçoit en consultation deux fois par semaine et sans rendez-vous des migrants dont les maux de tête ou de dos, comme les insomnies, trouvent le plus souvent leur origine dans la douleur de l’exil. Pendant un an, chaque vendredi, la cinéaste a filmé ces consultations.

La Permanence nous offre 97 minutes captivantes, entre quatre murs, où défilent le monde et une humanité souffrante dont Alice Diop isole des visages, des histoires et des voix. Plaçant en exergue de son film une citation de Fernando Pessoa, qui éclaire sa démarche : « On m’a parlé de peuples et d’humanité. Mais je n’ai jamais vu de peuples ni d’humanité. J’ai vu toutes sortes de gens, étonnamment dissemblables. Chacun séparé de l’autre par un espace dépeuplé. »
Tandis qu’Alice Diop se rendait chaque semaine à la consultation de Jean-Pierre Geeraert, y trouvant peu à peu sa place entre le généraliste et la psychiatre qui l’épaule, les images de Lampedusa et de Melilla répandaient à longueur de reportages des plans de groupes indifférenciés et de masses déferlantes. Tout le contraire de ce qu’elle rencontrait chaque vendredi dans ce huis clos thérapeutique où l’attention de deux médecins reconnaît à chaque patient le caractère de ce qu’il est, lui et pas un autre, sa singularité.

À travers un dispositif de réalisation d’une rigueur souveraine, la cinéaste construit un point de vue dont la justesse confère à son film une forme d’universalité. (François Ekchajzer, Télérama)

Films présentés en lien avec le spectacle Welfare de Julie Deliquet, du 5 au 14 juillet (relâche le 9) à la Cour du Palais des Papes.