La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ?
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...
UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...
Également au programme - L’INVAINCU - LA COMPLAINTE DU SENTIER
(Apur Sansar) Satyajit RAY - Inde 1959 1h46 VOSTF - avec Soumitra Chattopadhyay (Chatterjee), Sharmila Tagore, Alok Chakravarti, Swapan Mukhopadhyay...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
En 1959, Le Monde d’Apu clôt une trilogie commencée quatre ans plus tôt. Apu est désormais un jeune adulte à la recherche d’une situation. Il ne regarde jamais vers le passé, n’est pas nostalgique d’une enfance et d’une adolescence marquées par les drames. Dans ce dernier volet, le bonheur arrive par hasard, il entre dans la vie d’Apu de façon fulgurante. Celui-ci connaît le véritable amour, la plénitude. Lorsqu’elle s’installe avec lui, Apurna, bien qu’issue d’un milieu aisé, s’adapte aux restrictions. La pauvreté lui fait peur, mais elle accepte d’y faire face, pour son mari. Mais cette harmonie est fragile et rompue brutalement. Alors qu’il a jusque-là toujours fait face, Apu quitte tout, s’en va : il n’est plus capable de souffrir.
Satyajit Ray, avec une infinie délicatesse, continue à peindre sa fresque sur la condition humaine. Vie et mort font partie d’un cycle, ici interrompu – un temps – face à l’adversité devenue trop forte. Le propos est universel, la forme, poétique, est empreinte de classicisme, mais également marquée par des recherches d’une grande modernité. (© Festival Lumières)