UTOPIA SAINTE BERNADETTE
5 avenue du Docteur Pezet, 34090 Montpellier (Tram 1 Saint Eloi)


INFOS PRATIQUES et TARIFS

LA GAZETTE UTOPIA (à télécharger au format PDF)
Où trouver la gazette (carte des dépôts)

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances "bébé" sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu'ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu'il peut arriver qu'un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

Soutenez Utopia Palmer

LETTERS HOME

Chantal AKERMAN - France 1986 1h44mn - avec Delphine Seyrig et Coralie Seyrig... Captation vidéo d’un spectacle mis en scène par Françoise Merle en 1984, d’après la correspondance de Sylvia Plath.

Du 02/10/24 au 29/10/24

LETTERS HOMEL’image vidéo est fanée, vestige d’un temps lointain, et puis lentement nous entrons dans le film, deux femmes, deux voix, deux corps… et l’ensemble nous enveloppe pour ne plus nous quitter. 11 Février 1963, Sylvia Plath, poétesse américaine, trente ans, mariée, deux enfants, se donne la mort. Une longue et minutieuse correspondance la reliait jusque là à sa mère. À partir de cette correspondance, un spectacle est monté, tel une cantate à deux voix où celle de la mère et celle de la fille se confondent, se répondent se séparent ou se cherchent.

C’est par la voix sublime et l’impeccable diction de Delphine Seyrig que nous entrons dans l’intimité de ces deux femmes. Nous avançons avec elles sur le chemin chaotique de la vie, des illusions, des brimades, des petits bonheurs, des déceptions, d’un monde qui nous laisse à la dérive dans le froid glaçant de l’hiver. L’expérience de la vie, que la fille communique à sa mère, libère la parole de celle-ci, lui faisant entrevoir d’autres rives, les prémices d’une émancipation, de la liberté.
L’itinéraire de Sylvia Plath – la folie, la relation à la mère, la solitude, le suicide – nous frappe encore plus violemment aujourd’hui, tant il renvoie au propre destin de Chantal Akerman, dont l’ultime film, No home movie, était consacré à sa mère et qui s’est donné la mort également. Les mots de Sylvia Plath deviennent ceux d’Akerman, comme si cette proximité faisait de Letters home une missive posthume de la cinéaste…