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LA GAZETTE UTOPIA 329 DU 21 AOÛT AU 1ER OCTOBRE 2024
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FERMETURE ESTIVALE
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LA GAZETTE UTOPIA 328 DU 19 JUIN AU 30 JUILLET 2024
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LA GAZETTE UTOPIA 327 DU 15 MAI AU 18 JUIN 2024
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Également au programme - ASCENSEUR POUR L'ÉCHAFAUD - LE SOUFFLE AU COEUR - LE VOLEUR
Louis MALLE - France 1963 1h49mn - avec Maurice Ronet, Bernard Noël, Léna Skerla, Jeanne Moreau, Alexandra Stewart, Yvonne Clech... Scénario Louis Malle, d’après le roman éponyme de Drieu la Rochelle.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Ravagé par l’alcool et le désespoir, Alain Leroy (Maurice Ronet) vient de suivre une cure de désintoxication dans une clinique de Versailles. Envahi par un irrésistible dégoût de la vie, il rompt l’un après l’autre les derniers liens qui le retenaient. Il abandonne la jolie Lydia (Léna Skerla) qui voulait le sauver, il résiste à son médecin qui tentait de le réconcilier avec sa femme, il rencontre par hasard un ami d’autrefois (Bernard Noël), embourgeoisé et insupportable. Grâce à Jeanne (Jeanne Moreau), il retrouve d’autres vieux complices, mais ils ont sombré dans la drogue. Au cours d’une soirée, la rencontre de Solange (Alexandra Stewart) sera son ultime chance qu’il laisse pourtant passer. Quoi qu’il arrive, Alain Leroy a décidé de se suicider le 23 juillet.
Louis Malle aimait dire que Le Feu follet était le premier film dont il était entièrement satisfait. Louis Malle fait déambuler son personnage solitaire dans une ville devenue fantomatique, et l’enferme dans ses réflexions. Solitude, marche nocturne, introspection, ce sont là des thèmes chers au cinéaste. Musique de Satie, intensité des plans resserrés sur des mains ou des visages, beauté d’un noir et blanc à la Bresson… Et puis, il y a Maurice Ronet incarnant physiquement le désespoir de vivre, une existence à la dérive. Ce personnage à la Fitzgerald constitue le rôle de sa vie pour l’acteur, qui, quasiment envoûté, ne jouera la plupart du temps par la suite que des rôles sombres et tourmentés.