UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

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ONCE MORE

(encore) Paul VECCHIALI - France 1988 1h23mn - Avec Jean-Louis Rolland, Florence Giorgetti, Pascale Rocard, Nicolas Silberg...

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ONCE MOREPossession, prédation, simulation, contamination, humiliation, inceste : les rapports que Louis entretient avec sa femme, sa fille et ses amants dessinent une cartographie du désir dans ce qu’il a de plus quotidiennement toxique, de plus banalement destructeur, de plus précocement intégré. Le salut est-il à chercher dans la clandestinité, la nuit, l’invisible ? Quoi qu’il advienne dans ces marges que Louis explore comme des îles secrètes, là où la mort est une menace permanente, la vie surgit comme un cri.

Une grande œuvre qui, à partir d’une dizaine de plans-séquences, traduit le malaise de toute une époque. Dans un registre lyrique, émouvant et intelligent, Vecchiali réalise un film important sur les sinistres années du sida. Mais pas que ! C’est avec une homogénéité sidérante que Once More parvient à témoigner des aspects les plus tragiques d’une vie humaine, sans pour autant sombrer dans la complaisance ou délaisser les instants de bonheur et l’urgence de vivre. De part ses aspects décadents et poétiques, le film fait écho à l’esthétique des longs-métrages de Fassbinder.