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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
(RISATE DI GIOIA) Mario MONICELLI - Italie 1960 1h46mn VOSTF - avec Anna Magnani, Toto, Ben Gazzara, Gina Rovere... Scénario de Suso Cecchi d'Amico, Agenore Incrocci, Furio Scarpelli et Mario Monicelli, d'après deux récits d'Alberto Moravia.
Du 19/06/24 au 01/07/24
Gioia Fabbricotti, surnommée Tortorella, une figurante de Cinecittà qui, pour gagner sa vie, s’échine dans de petits rôles en rêvant de devenir une diva, refuse pour le réveillon de fin d’année la compagnie d’Umberto Pennazuto, un ancien acteur surnommé Infortunio pour sa capacité à provoquer de faux accidents et à escroquer les assurances. Infortunio a promis à son ami Lello, un pickpocket, de l’aider pendant la nuit de la Saint Sylvestre pour tenter quelques coups. Les trois personnages se rencontrent par hasard et Tortorella – qui a été abandonnée par les amis avec qui elle devait réveillonner – oblige les deux hommes à l'accompagner à un bal masqué…
« Les ratés magnifiques, leurs magouilles approximatives, leurs espoirs trop grands pour eux : Mario Monicelli les a aimés et honorés comme personne. Qu'on se souvienne des cambrioleurs piteux du Pigeon, des conscrits pleutres et gaffeurs de La Grande guerre.
« Réalisé en 1960, juste après ces deux grands films, Larmes de joie est un cru (en noir et blanc) du même tonneau : pétillant de la comédie, amertume de la chronique sociale. On croise ici, en un seul soir – agité – de Saint-Sylvestre, l'irrésistible star comique de l'époque, Toto et ses yeux tristes. On découvre Anna Magnani en… blonde, plus volcanique et vulnérable que jamais. Ben Gazzara, futur acteur fétiche de John Cassavetes, joue les voleurs de salon, les rats de gala, entraînant les deux autres dans ses combines perdues d'avance.
« Monicelli et sa complice, la grande scénariste Suso Cecchi d'Amico, concoctent pour le trio une folle virée nocturne dans Rome, à la poursuite des illusions de chacun : romance, richesse ou, au moins, un brin de rêve, pour quelques heures. Comme dans un petit conte philosophique dont les héros, quoi qu'ils fassent, malgré leur énergie, leur rage de vivre, sont toujours les dindons de leur propre farce. » (Cécile Mury, Télérama)
PS : Le titre original est à double sens, la traduction littérale de Risate di gioia est « éclat de rire de joie » mais puisque Gioia est le prénom du personnage joué par Anna Magnani, cela peut être tout aussi bien « le rire de Gioia » (qui ne passe pas inaperçu, soit-dit en passant…)