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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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ALL WE IMAGINE AS LIGHT

Écrit et réalisé par Payal KAPADIA - Inde 2024 1h55 VOSTF - avec Kani Kurusti, Divya Prabha, Chhaya Kadam, Hridhu Haroon... Grand Prix du Jury - Festival de Cannes 2024.

Du 18/07/24 au 30/07/24

ALL WE IMAGINE AS LIGHTAll we imagine as light, de la jeune réalisatrice indienne Payal Kapadia, nous cueille et nous saisit, limpide, déchirant et généreux, en s’attachant à un trio de femmes de Mumbai, aux existences contraintes par les forces économiques, le qu’en dira-t-on, la tradition… tentant de cheminer de la nuit vers la clarté…

L’ouverture nous plonge au cœur de Mumbai vu depuis la fenêtre du métro – travailleurs nocturnes dans les rues, foule sur les quais. En voix off, des habitants racontent être venus là pour travailler, gagner de l’argent, et espérer en repartir un jour. Le ton est donné, ni misérabiliste ni surplombant, le film nous plaçant au contraire au milieu de la foule d’anonymes. Et parmi eux, nous allons nous intéresser à deux infirmières travaillant dans le même hôpital, Prabha et Anu, ainsi qu’à leur amie plus âgée Parvaty, cuisinière au même endroit…
Le mari de Prabha habite l’Allemagne depuis des années, et elle donne l’impression d’être une femme gelée depuis, sourde à ce que la vie pourrait encore lui apporter. Anu, rendue immédiatement sympathique lorsqu’on la rencontre en train de tourner en rond sur son siège à roulettes et filer gratos une plaquette de pilules à une patiente, entretient une relation amoureuse avec Shiaz, un jeune musulman que n’accepteront jamais ses parents. Parvaty quant à elle va devoir retourner dans son village côtier au sud de la ville, car la mort de son mari l’a laissée vulnérable aux assauts des spéculateurs immobiliers qui grignotent la ville…

(E. Franck-Dumas, Libération)