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Séance le lundi 1er juillet à 15h en présence du réalisateur Gaël Kamilindi, également comédien à la Comédie-Française,

DIDY

Gaël KAMILINDI et François-Xavier DESTORS France, Suisse, Rwanda 2024 1h25
avec Kayije Kagame. Une coproduction Adok Films, CPB Films et IYUGI Productions

Du 01/07/24 au 01/07/24


Gaël Kamilindi, acteur de la Comédie française d’origine rwandaise, n’avait que cinq ans lorsque sa mère, Didy, est morte. Les souvenirs de sa présence se sont depuis perdus dans la fureur des guerres civiles, du génocide et du sida qui ont ravagé le Burundi puis le Rwanda et qui ont précipité son exil vers la Suisse. En revenant au Rwanda trente ans plus tard, il se risque à rouvrir les pages de son histoire familiale en partant à la rencontre de celles et ceux qui ont connu sa mère.
Tout au long du film, nous suivons les différentes étapes de la vie de sa mère à travers les témoignages de ses tantes, amis, ainsi que des visites de lieux significatifs, tels que la prison où Didy a été emprisonnée parce qu’elle était Tutsi.
« Je voulais voir, sentir, apprivoiser ce pays que je porte sur ma peau. J’ai compris que ce chemin serait long. L’exil, le déracinement, la filiation, la transmission sont des sujets qui obsèdent toute une génération de Rwandais de l’étranger, surtout ceux qui comme moi sont des enfants de « l’après génocide ».
Les témoignages poignants des proches offrent un aperçu de l’Histoire pré-génocidaire de la deuxième moitié du vingtième siècle du Rwanda. L’histoire de Didy se mêle également à leur histoire en tant que survivants du génocide, ainsi qu’à celle des victimes, comme le père de Didy et une de ses sœurs tuées. Cependant, ce film exhume la vie de Didy au-delà des discriminations. Il fait le portrait d’une femme remplie d’amour, de joie de vivre et de détermination dans une période sombre de l’Histoire de son pays.
Outre l’aspect historique, le film explore la quête d’identité de Gaël Kamilindi, ainsi que la question du deuil dans un contexte très particulier, puisque Gaël n’a pas de tombe devant laquelle se recueillir, ni de souvenir précis de sa mère.
« En tant que comédien, nous passons justement notre temps à incarner des fantômes. À la fois d’ici et de là-bas, nous portons nos ancêtres sur nos épaules ».

Gaël Kamilindi joue dans Hécube, pas Hécube le spectacle mis en scène par Tiago Rodrigues, du 30 juin au 16 juillet (relâches les 3 et 10).