LA GAZETTE
(à télécharger au format PDF)

NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Séance avant 13h : 5€
Moins de 18 ans : 5€

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

Soutenez Utopia Palmer

Séance le lundi 8 juillet à 11h, suivie d’une rencontre avec Lola Arias.
Rencontre animée par Marjorie Bertin
.
Séance supplémentaire le vendredi 5 juillet à 15h.

REAS

Lola ARIAS Argentine 2023 1h20 VOSTF

Du 08/07/24 au 08/07/24



On découvre Yoseli au moment où elle arrive en prison, mais son calme étonne. Si Reas est un documentaire, comment se fait-il que rien n’y ait l’air particulièrement réaliste ? Cela est-il dû au silence inattendu qui règne sur les lieux ou bien les couleurs vives qui détonnent un peu partout ? La réponse ne tarde pas à venir. En réalité personne n’est en prison ici. Toutes les personnes que l’on voit à l’écran, y compris les matonnes placides, sont en réalité d’anciennes détenues qui viennent ici rejouer leur histoire devant la caméra. La réalisatrice Lola Arias a rassemblé ces femmes de profils différents dans un ancien pénitencier abandonné en voie de démolition. Leur but : se raconter, avant que les ruines et l’oubli ne prennent le pas.
La prison de Reas est donc réinvestie comme un théâtre. Une toile tendue y évoque le ciel bleu de l’extérieur, et le règles de la chronologie n’y ont plus court. Après avoir rejoué son premier jour, Yoseli met en scène son arrestation préalable, puis sa rencontre amoureuse avec Nacho, un homme trans également détenu dans cette prison pour femmes. On peut tout faire dans ce vrai-faux pénitencier : organiser un concert punk, un goûter d’enfant, une beach party ou une battle de voguing. On peut même s’y marier. Devant la caméra de Lola Arias, on peut également tout faire : les héroïnes de ce documentaire se racontent à la première personne, mais à leur manière. Outre les reconstitutions scéniques, cela passe aussi beaucoup par la danse et le chant. En effet, Reas est à la fois un documentaire et une comédie musicale, un mélange qui ne court pas les rues.

La plupart des vécus racontés à l’écran sont des vécus queer. Les corps désobéissant aux normes de genres ou de beauté y sont fièrement exhibés jusque dans leurs tatouages. Pour ces détenu.e.s à qui la liberté de parole à longtemps été confisquée, ces corps deviennent des moyens d’expression, dont les danses collectives sont le climax éloquent du film. Gregory Coutaut - Lepolyester.com

Lola Arias présente Los días afuera du 4 au 10 juillet (relâche le 6).