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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

La Ménardière : un habitat partagé en construction…
À Bérat, à mi-chemin entre l’Ariège et Toulouse, la Ménardière est un beau domaine aux multiples possibilités. Acquis en 2019 par une douzaine de personnes au bord de la retraite qui refusaient le destin peu folichon, que nos sociétés réservent à leurs vieux : ni solution privée au coût e...

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JOHNNY GOT HIS GUN

Écrit et réalisé par Dalton TRUMBO - USA 1971 1h45 VOSTF - avec Timothy Bottons, Jason Robards, Kathy Fields, Donald Sutherland...

Du 11/09/24 au 01/10/24

Johnny s’en va-t-en guerre, il a 25 ans, c’est un beau gosse, amoureux, heureux de tout, la guerre lui semble un devoir incontournable envers sa patrie… La boucherie de 14/18 lui prendra ses bras, ses jambes et son visage n’est plus qu’un trou aveugle, sourd, muet. Pourtant Johnny vit. Johnny continue de vivre, à la perplexité générale. Les militaires s’empressent autour de lui. La guerre ne doit être qu’héroïsme, victoire sur l’ennemi, pas question de laisser entendre qu’on y meurt, qu’on peut en sortir amoché à vie…
Dans la pénombre de la chambre où on l’isole, Johnny ne peut faire savoir à personne que son cerveau fonctionne, qu’il rêve, qu’il hurle un désespoir que personne n’entend, qu’il se souvient des moments de bonheur. Nous, spectateurs, sommes les seuls à savoir, comme de l’intérieur, ce qui donnerait aux médecins et militaires qui l’entourent une raison de plus de le faire disparaître dans un placard. Car l’état de Johnny, qu’ils ne peuvent achever, encombre la grande muette qui lui colle l’étiquette « secret défense », histoire de ne pas porter atteinte au moral des troupes : quels soldats accepteraient encore de partir la fleur au fusil combattre des ennemis de leur âge qui leur ressemblent comme des frères… s’ils savaient ?
Une jeune femme, une infirmière un peu plus attentive, captera la réaction de Johnny aux rayons du soleil, comprendra les appels désespérés de Johnny au moyen de ce qui lui reste de tête… et va entamer avec lui un dialogue d’un désespoir et d’une douceur infinis. C’est beau, c’est bouleversant…
Une fantastique démonstration par l’absurde de l’obscénité que sont les guerres.

PS : la programmation de Johnny got his gun est aussi notre manière de rendre hommage au grand Donald Sutherland, disparu récemment.