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Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
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Le jeudi 10 octobre à 20h20, projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur Christophe Cotteret et, sous réserve, Raphaël Arnault, député de la 1re circonscription du Vaucluse, également porte-parole de la Jeune Garde Antifasciste. Vente des places à la caisse du cinéma à partir du 1er octobre.

WHITE POWER, au cœur de l’extrême droite

Christophe COTTERET - France, Belgique 2024 1h20 -

Du 10/10/24 au 10/10/24

WHITE POWER, au cœur de l’extrême droiteEn quelques petites années, l’extrême droite peut se targuer de s’être fabriquée une image lisse, consensuelle et soi-disant acceptable. Cependant, derrière cette apparence, elle reste tout autant brutale et raciste. Bien sûr, nous sommes nombreux à avoir peur de l’extrême droite quand elle porte des blousons noirs, des bottes et se rase le crâne, mais de plus en plus semblent l’accepter, voire séduits, quand elle porte le smoking ou le tailleur. Vous avez probablement vous-mêmes des personnes dans votre entourage qui ne trouvent pas ça si terrible, voire même qui peuvent se dire « qu’on a jamais essayé ». Voici l’effet de la normalisation, c’est l’acceptation de ce qui a été, il n’y a pas si longtemps que ça,  inacceptable.

Partant de ce postulat de base, White Power, au cœur de l’extrême droite nous emmène dans trois pays européens où l’idéologie fasciste s’est propagée et n’est plus très loin d’atteindre le pouvoir, en menant une enquête implacable et impeccable au sein d’un écosystème de la haine.
C’est donc en Allemagne, en Belgique et en France que Christophe Cotteret pose sa caméra. Il ne cherche pas à être catastrophiste ni dramatique outre mesure, il documente avec justesse des faits contemporains, notamment au travers de rencontres et d’entrevues. Il donne la parole aux membres de différents partis ou groupuscules d’extrême droite. Les «repentis» témoignent des horreurs de leurs idées passées et des actes violents commis, les membres actifs, qu’ils soient des anciens ou des jeunes militants, parlent sans détour et parmi ces personnes interviewées, on rencontre ainsi Eliot Bertin, jeune militant lyonnais fondateur et leader de Lyon Populaire, groupuscule néofasciste local.
Ce détour par Lyon, que le réalisateur considère comme « la Mecque des droites extrêmes françaises, voire européennes », nous permet d’ailleurs de rencontrer Raphaël Arnault, pas encore député ni même candidat à Avignon, porte-parole de la Jeune Garde antifasciste, qui est une cible directe de fascistes locaux. On le voit notamment se faire menacer en bas de chez lui par des dizaines de militants d’extrême droite. Ces militants nous rappellent que si on veut s’opposer à eux, on risque tout simplement nos vies.

On voudrait ainsi nous faire croire que le RN est le défenseur des libertés, qu’il lutterait contre l’antisémitisme et toute forme d’inégalité… Et quand on connaît l’origine du parti, parti nationaliste xénophobe et antisémite fondé entre autres par un membre de la division SS Charlemagne, branche française de l’armée nazie, et quand on écoute aujourd’hui un grand nombre de ses membres, on peut en douter...