UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances "bébé" sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu'ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu'il peut arriver qu'un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

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OF HUMAN BONDAGE

(L’EMPRISE) Réalisé par John CROMWELL - USA 1934 1h23mn VOSTF - avec Leslie Howard, Bette Davis, Frances Dee, Kay Johnson... Scénario de Lester Cohen, d’après le roman de W. Somerset Maugham (en français Servitude humaine).

Du 11/09/24 au 01/10/24

OF HUMAN BONDAGEPeintre raté reconverti dans la médecine (!), le délicat Philip Carey (Leslie Howard, de nouveau délicat et dépassé en Ashley dans Autant en emporte le vent, 1939) succombe à un amour dévorant pour une serveuse arriviste et vénale, Mildred Rogers (l’impériale Bette Davis), qui se joue de ses sentiments. Humilié sans relâche par la jeune femme, Philip va traverser des années éprouvantes, entre ruptures et réconciliations, émaillées de rencontres éphémères avec d’autres femmes plus attentionnées…

En raison de son sujet hautement provocant pour son temps – pourtant édulcoré par rapport au roman britannique dont il est l’adaptation, la prostituée au centre de l’intrigue devenant serveuse –, Of human bondage s’inscrit dans la lignée des œuvres aux thèmes permissifs que les studios autorisaient encore dans les premières années du parlant. Or, sorti en 1934, trois mois avant la mise en place effective du code Hays, qui encadra sévèrement, et pendant plus de trente ans, les représentations du sexe et de la violence à l’écran, le film de John Cromwell joue délicieusement avec les limites de la décence à travers cette histoire de passion à sens unique.
Déjà reconnue depuis plusieurs années, mais enfin pleinement révélée grâce à sa composition hallucinée de mangeuse d’hommes cruelle et sans scrupules, Bette Davis, seule actrice à avoir accepté le rôle pour le moins malaisant de Mildred, brûle l’écran avec des colères hystériques et une sensualité agressive. Si elle rata l’Oscar, c’est bien ce personnage qui l’imposa comme l’archétype de la femme forte, indépendante et dangereuse, parfois à la lisière de la folie, qu’elle incarna avec génie durant toute sa carrière.