UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances "bébé" sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu'ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu'il peut arriver qu'un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

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PITFALL

(LE PIÈGE) Réalisé par André de TOTH - USA 1948 1h26mn VOSTF - avec Dick Powell, Lizabeth Scott, Jane Wyatt, Raymond Burr... Scénario de Karl Kamb, d’après le roman de Jay Dratler.

Du 11/09/24 au 01/10/24

PITFALLJohn Forbes, brillant employé d’une compagnie d’assurances, mène une vie paisible avec sa femme et leur fils, jusqu’au jour où il rencontre la déroutante Mona Stevens, au charme glamour et singulier. Après une brève relation, Forbes, rongé par le remords, tombe sous le joug de l’ancien amant de Mona… Sous les atours du film noir classique, une déconstruction mélancolique du genre fort bien menée par André de Toth.

« Quatrième borgne d’Hollywood », resté dans l’ombre des trois autres, j’ai nommé John Ford, Fritz Lang et Raoul Walsh, l’inclassable André de Toth est, en 1948, déjà bien intégré au système de production local, cinq ans après son départ de Hongrie. Avec Pitfall, son troisième film noir réalisé aux États-Unis, ce cinéaste iconoclaste se permet un pas de côté inattendu sur le sentier ultra-balisé du genre pour proposer un regard neuf sur les mœurs américaines. De fait, si le film respecte en apparence le cahier des charges de l’exercice, avec l’omniprésence d’une ville corruptrice, les manigances d’un détective privé véreux et les liaisons troubles entre le monde du crime et les honnêtes gens, c’est pour mieux en retourner les codes. Ici, le personnage archétypal de la femme fatale par qui le malheur arrive est une bonne fille et non une créature machiavélique, les ruelles sales et nocturnes où se jouent habituellement ces intrigues sont remplacées par des intérieurs domestiques, et les enjeux de la descente aux enfers du héros ne sont ni l’argent, ni le pouvoir, mais la recherche d’un bonheur conjugal oublié et l’exploration de la dépression du middle class man américain d’après-guerre.