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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

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Séance le jeudi 20 juillet à 11h en présence du metteur en scène Gwenaël Morin. La rencontre sera animée par Hugues Le Tanneur.
Suite à des raisons personnelles, le réalisateur Fernando Arrabal a dû annuler sa venue.

VIVA LA MUERTE !

Fernando ARRABAL et Hassen DALDOUL - France/ Tunisie 1971 1h30 VOSTF Avec Fernando Arrabal, Anouk Ferjac, Nuria Espert,
Madhi Chaouch… Scénario de Claudine Lagrive et Fernando Arrabal, d’après son roman Baal Babylone.
Interdit aux moins de 12 ans

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)



L’intrigue se situe dans l’Espagne franquiste. Après leur victoire, les fascistes instaurent une nouvelle loi nommée « Viva la muerte ! » qui punit de mort toute personne hostile au régime. Voici venu le temps des assassins (fascistes). Fando est l’une des nombreuses victimes (collatérales) de ces purges antirépublicaines. Un jour, son père est emmené par l’armée franquiste. Persuadé que ce dernier est toujours vivant, Fando se met en tête de le retrouver. Cette quête prend la forme d’une enquête fantasmagorique et hallucinée. Le jeune garçon promène sa curiosité au milieu d’un monde entartré dans une dictature infernale.
Regarder Viva la muerte ! implique de voir deux films (en un). Il y a le film de Fernando Arrabal et celui que se fait son héros Fando. Celui-ci possède, en effet, une imagination qui déborde des cadres cinématographiques (de la bien-pensance).
Fernando Arrabal réussit un tour de force : celui d’évoquer avec maestria le quotidien – dans une société fasciste – sans jamais nommer ou montrer lesdits fascistes. Pourtant, on ne peut pas dire que le cinéaste fasse les choses dans la dentelle. Il n’y va, en effet, pas par quatre chemins pour dire tout le bien qu’il pense du régime franquiste qui – on le rappelle – est encore en place au moment où sort le film. Nul recourt à la suggestion, le cinéaste envoie valser les digues de la censure, en choisissant de faire passer l’horreur via une fantasmagorie (qui ne se refuse rien).
Si Viva la muerte ! n’offre aucune issue positive, l’œuvre sonne comme un cri d’espoir désespéré, qui nous rappelle que l’art (de rêver ou de filmer) constitue, envers et contre tout, notre unique arme de salut. (Berenice Thevenet - lemagduciné)

Gwenaël Morin présente dans le cadre du Festival d’Avignon, Le Songe. Démonter les remparts pour finir le pont du 8 au 24 juillet (relâche les 12 et 19) au Jardin de la rue de Mons.