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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

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LE NOUVEAU FILM DE KEN LOACH EN AVANT-PREMIÈRE ! Samedi 22 JUILLET à 14h

Le film sera présenté par Hugues Le Tanneur, critique à la revue transfuge.

THE OLD OAK

Ken LOACH GB 2023 1h53 VOSTF avec Dave Turner, Ebla Mari, Trevor Fox… Scénario de Paul Laverty

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)



On ne cessera jamais de le dire : chaque film de Ken Loach est définitivement indispensable et salutaire. Chacun nous revigore, nous redonne espoir dans l’humain, nous rappelle s’il en était besoin la force que peut produire un groupe. Encore faut-il que celui-ci puisse encore se souvenir des bienfaits du sens du bien commun et du vivre ensemble…

« The Old oak », c’est le nom du pub de la petite ville du nord de l’Angleterre qui accueillait jadis une belle bande de travailleurs au sortir de la mine. Mais ça, c’était quand chacun d’entre eux participait plus qu’à son tour au développement industriel du pays, quand les mines de charbon faisaient encore vivre des générations d’ouvriers et leurs familles, quand ils étaient encore fiers de participer activement à la vie locale. Mais depuis les années Thatcher, pour les gouvernements anglais et la direction des charbonnages, l’exploitation des mines appartient au passé. Et plus encore que de les priver de leur gagne-pain, le démantèlement de l’industrie minière a profondément fragmenté les communautés.
TJ Ballantyne est le propriétaire du « Old oak », il sert encore quotidiennement quelques cabochards mais l’ambiance n’est plus celle des grands jours : les soucis du quotidien, les angoissent devant l’avenir, l’arrivée de réfugiés syriens logés dans des maisons voisines pour des prix modiques donnent à entendre aux oreilles les plus sensibles des échanges de comptoirs aux relents peu ragoûtants.
Et c’est l’arrivée d’un nouveau convoi de réfugiés syriens, principalement composé de femmes et d’enfants traumatisés et perdus, qui va être le déclencheur de nouvelles tensions. Deux communautés de grands blessés de la société, victimes de la violence contemporaine, se regardent en chiens de faïence… Mais l’espoir va naître de la rencontre improbable entre deux personnages à partir de qui tout pourrait être possible : TJ Ballantyne, le vieux patron de pub dépressif au grand cœur, et une jeune réfugiée, Yara, passionnée de photo et à l’allant indéfectible, prête à embarquer tous ceux qui voudront bien la suivre ; jusqu’à pourquoi pas rouvrir l’arrière-salle du pub, ancienne cantine des mineurs et sanctuaire vivant de leurs luttes et grèves, au mur de laquelle trône, vestige du passé parmi les photos, la devise du lieu : « Quand on mange ensemble, on se serre les coudes ! » Tout un programme !